Né à Genève en 1712, J.J.Rousseau, si la nature n'en avait pas décidé
autrement. Ce sont d'ailleurs les Genevois qui on pris les choses en
main, en 2012, en organisant la célèbration de Rousseau. En 1812, rien
n'avait été organisé. l'Empire ne donna pas sa chance à Rousseau.
1878, centenaire de sa mort, se montrait timorée à célèbrer un auteur
révolutionnaire, sept ans après la Commune. 1912 fut plus haute en
couleur puisque s'affrontèrent, sur la voie publique et dans les
journaux, royalistes et républicains, chacun voyant un symbole dans
l'auteur du "Contract social". En 1928, on se reposait sans doute
encore de ces bagarres car on ne fit rien. 1962 vit la conécration
d'un niuveau Rousseau, par l'université notamment: on le débarrassait
enfin d'un certain nombre d'absurdités qui entouraient son nom et ses
idées, et on dressait, à travers une nouvelle édition de ses Oeuvres
complètes, les bases de la connaisance actuelle. 1978 fut bien plus
réservée. 71 était passée par là (et, dix ans après en 2012). Il y a
donc un retour et une mise à dstance de certains aspects de sa pensée,
sur les femmes ou le politique notamment. Rousseau est un auteur à
part. A part du siècle des Lumières qu'il conteste, tout en s'y
intégrant. A part des "classiques" parce qu'il ne l'est pas, et que
ses écrits dépassent de loin les petites constructions où l'école et
les médias veulent l'enfremer. Il reste toujours un coin qui dépasse
quand les philosophes d'aujourd'hui on remis sa pensée au carrée. Rien
d'étonnant à ce qu'on l'attaque encore ou à ce qu'on éève contre lui
un arsenal de moyens destiné à désamorcer sa puissance. L'écrivain
américain Upton Sinclair se demandait avant guerre pourquoi on
cherchait qurelle à Rousseau. Redoutait-on donc tant "le torrent
d'idées nouvelles et de nouveax sentiments qu'il avait la^chés sur le
monde, et voulait-on revenir aux bons vieux temps où les enfants
obéissaient à leurs parents, les domestiques à leurs mai^tres, les
femmes à leurs maris, les sjets à leur preìtres et à leur rois et où,
au collège, les étudiants accaptaient sans question ce que disaient
leur professeurs?" Laissons-nous aujourd'hui emporter par ce torrent
qui n'a que peu à voir avec l'eau tiède qui colue à flots.
Casalino Pierluigi, 17.11.2015
autrement. Ce sont d'ailleurs les Genevois qui on pris les choses en
main, en 2012, en organisant la célèbration de Rousseau. En 1812, rien
n'avait été organisé. l'Empire ne donna pas sa chance à Rousseau.
1878, centenaire de sa mort, se montrait timorée à célèbrer un auteur
révolutionnaire, sept ans après la Commune. 1912 fut plus haute en
couleur puisque s'affrontèrent, sur la voie publique et dans les
journaux, royalistes et républicains, chacun voyant un symbole dans
l'auteur du "Contract social". En 1928, on se reposait sans doute
encore de ces bagarres car on ne fit rien. 1962 vit la conécration
d'un niuveau Rousseau, par l'université notamment: on le débarrassait
enfin d'un certain nombre d'absurdités qui entouraient son nom et ses
idées, et on dressait, à travers une nouvelle édition de ses Oeuvres
complètes, les bases de la connaisance actuelle. 1978 fut bien plus
réservée. 71 était passée par là (et, dix ans après en 2012). Il y a
donc un retour et une mise à dstance de certains aspects de sa pensée,
sur les femmes ou le politique notamment. Rousseau est un auteur à
part. A part du siècle des Lumières qu'il conteste, tout en s'y
intégrant. A part des "classiques" parce qu'il ne l'est pas, et que
ses écrits dépassent de loin les petites constructions où l'école et
les médias veulent l'enfremer. Il reste toujours un coin qui dépasse
quand les philosophes d'aujourd'hui on remis sa pensée au carrée. Rien
d'étonnant à ce qu'on l'attaque encore ou à ce qu'on éève contre lui
un arsenal de moyens destiné à désamorcer sa puissance. L'écrivain
américain Upton Sinclair se demandait avant guerre pourquoi on
cherchait qurelle à Rousseau. Redoutait-on donc tant "le torrent
d'idées nouvelles et de nouveax sentiments qu'il avait la^chés sur le
monde, et voulait-on revenir aux bons vieux temps où les enfants
obéissaient à leurs parents, les domestiques à leurs mai^tres, les
femmes à leurs maris, les sjets à leur preìtres et à leur rois et où,
au collège, les étudiants accaptaient sans question ce que disaient
leur professeurs?" Laissons-nous aujourd'hui emporter par ce torrent
qui n'a que peu à voir avec l'eau tiède qui colue à flots.
Casalino Pierluigi, 17.11.2015