Islam 2014, 4 (fin)

Géographicament, la région est dotée de passages stratégiques. Les détroit de Gibraltar, le canal de Suez, le détroit d'Ormuz, le détroit d'Ormuz, le dédroit des Dardanelles et Bab el Mandab. Le détroit d'Ormuz contro^le à lui seul 40% du commerce mondial de pétrole. Le control^e et la sécurisation de ces voies constituent un enjeu strategique de premier ordre, néessaire pour le bon fonctionnements de grandes puissances mondiales, qui restent dépendantes de leur approvisionnements, à l'image du Japon, de l'Europe, de la Chine, des USA, dont respectivement 87%, 25%, 22% et 16% de l'énergie consommé provient de la région MENA. Un autre atout géographique, et pas des moindres, et la situation de la région, à mi-chemin entre le continent américain et le  continent asiatique. Dans l'hipothèse d'une bipolarité USA-Chine, cette région deviendrait le centre du monde et pourrait s'ériger en hub mondial. Dans le secteur du transport aérien, l'expansion des compagnies aériennes émiraties et qataries en est un parfait exemple. Sur le plan régional, la zone MENA est carcterisée par un vide de puissance qui s'incarne dans la difficulté des E'tats à mettre en placeune coopération régionale efficaced. Plusieurs logiques partagent et divident les pays de la région et provoquent ainsi l'échec de toutes stratégies d'unification: l'unité arabe et la Ligue arabe, le pétrole et l'organisation de pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEC), et l'Union du Maghreb arabe. Des tentatives souvent freinées par les rivalités intéretatiques et par l'absence d'un vrai leader. Aucune des puissance régionales ne peut prétendre à une hégémonie sur la région du MENA ou, du moins, sur sa propre périphérie, car elles connaissent toutes de vulnérabilités politiques, sociales et /ou économiques. Le réalités géopolitiques actuelles, actuelles, la montée de l'Islamisme, le développement du potentiel nucléaire de l'Iran, la montée du radicalisme, la menace du Daech, etc méritent une gestion mutualisé et une organisation régionale qui font encore défault. Cette situation ne manque pas de laisser le champ libre à des puissances mondiales et régionales qui profitent des logiques régionales souvent brouillées.
Casalino Pierluigi, 19.08.2014, 4, fin.