Maroc: régulation du champ religieux.

Une bonne nouvelle pour la classe politique, en pleins préparatifs des prochaines consultations èlectorales. Un nouveau cadre réglementaire vient clarifier le champ d'action et surtout les obligations et devoirs de péposés religieux. Dans le cadre du chantier de la restructuration du champ religieux par le Roi Mohammed V, un dahir vient fixer l'organisation des ta^ches des préposés religieux et la définition de leurs situations. Parus dans le dernier Bulletin officiel, ce dahir répond ainsi aux appels d'une grand partie de la sphère politique qui souhaitait que les préposés religieux grardent leurs distances vis-à-vis de la chose politique. Le but n'est pas de leur interdire d'avoir une quelconque convinction politique, mais de les empe^cher de soutenir telle ou telle formation politique avec laquelle ils pourraient avoir des affinités. Les préposés religieux dont il s'agit sont les imams, les encadrants religieux, les muezzins, les morchidines. Les imams de plusieurs pays africains seront formés au Maroc. Aprè les Maliens, ce sera au tour des Tunisiens et et des Guinéens. La volonté de plusieurs pays de former leurs imams dans le Royaume traduit la pertinence de l'approche du Maroc en matière de gestion du champ religieux. Voilà le succès grandissant du modèle marocain dans la gestion du champ religieux. Au point que de nombreux pays souhaitent s'en inspirer. Le Mali, la Guinée Conakry, la Tunisie, la Libye et tout récentement la Nigéria veulent profiter de son expérience. C'est en 2004 que le Maroc a jeté les bases de sa nouvelle politique dans le domaine religieux. Prenant en compte le nouveaux défis que posent le changements politiques dans le monde arabe, mais aussi en Europe, il a procédé cette année à une restrcturation du champ religieux sous la prééminence du rite malékite. Le but étient d'oeuvre pour protèger la foi et l'esprit contre les velléités extrémistes ou mystificatrices et à la sauveguarde du système d'apprentissage coranique contre toute exploitation ou déviation portant atteinte à l'identité marocaine. 
Casalino Pierluigi, 2.08.2014