Vers la Première Guerre Mondiale. L'annexion de la Bosnie_Herzegovine (1908) et la crise diplomatique.-2
Decidée à prendre de vitesse les Turcs, Vienne annonce unilatéralement
le 5 octobre 1908 qu'elle annexe la Bosnie-Herzégovine. Le geste a été
soigneusement préparé. Prévenue, l'Allemagne a appouvé l'initiative,
Ferdinand de Bulgarie, qui a merchandé au préalable son soutien,
profite de l'occasion pour se proclamer roi d'un E'tat désormais
totalement indépendant. La Russie se se retrouve piégée:maneouvrée par
les ministre autrichien d'Aehrenthal, elle a cru pouvoir obtenir un
aménagement du régime des Détroits en échange de sa neutralité sur la
question bosniaque, qui la presse d'intervenir: la Russie et
l'Autriche prennent des mesures de mobilisation. Mais l'épreuve de
force diplomatique tourne en faveur de la Double Monarchie. Après que
la Turquie eut accepté l'annexion (26 février 1909), Vienne adresse un
ultimatum aux Serbes: qu'ils cessent toute propagande yougoslave (19
mars 1909). S'estime trop flaible, ne pouvant compter sur le soutien
français et anglais, la Russie se dérobe et la Serbie doit, le 31 mai
1909, signer la note humiliante exigée par l'Autriche. La crise
bosniaque se termine en apparence à l'avantage des puissances
centrales, mais le nationalisme serbe est exacerbé et le désir russe
de revanche aiguisée.
Casalino Pierluigi, Cannes, 31.10.2015
le 5 octobre 1908 qu'elle annexe la Bosnie-Herzégovine. Le geste a été
soigneusement préparé. Prévenue, l'Allemagne a appouvé l'initiative,
Ferdinand de Bulgarie, qui a merchandé au préalable son soutien,
profite de l'occasion pour se proclamer roi d'un E'tat désormais
totalement indépendant. La Russie se se retrouve piégée:maneouvrée par
les ministre autrichien d'Aehrenthal, elle a cru pouvoir obtenir un
aménagement du régime des Détroits en échange de sa neutralité sur la
question bosniaque, qui la presse d'intervenir: la Russie et
l'Autriche prennent des mesures de mobilisation. Mais l'épreuve de
force diplomatique tourne en faveur de la Double Monarchie. Après que
la Turquie eut accepté l'annexion (26 février 1909), Vienne adresse un
ultimatum aux Serbes: qu'ils cessent toute propagande yougoslave (19
mars 1909). S'estime trop flaible, ne pouvant compter sur le soutien
français et anglais, la Russie se dérobe et la Serbie doit, le 31 mai
1909, signer la note humiliante exigée par l'Autriche. La crise
bosniaque se termine en apparence à l'avantage des puissances
centrales, mais le nationalisme serbe est exacerbé et le désir russe
de revanche aiguisée.
Casalino Pierluigi, Cannes, 31.10.2015